Ośrodek Postulatorski Chrystusowców
Czcigodny Sługa Boży kard. August Hlond

Czcigodny Sługa Boży kard. August Hlond

(1881-1948)
kardynał; w latach 1926-1948;
Prymas Polski
Założyciel Towarzystwa Chrystusowego; salezjanin

1939-1945

Situation religieuse dans les Archidioceses de Gniezno et de Poznañ.

[Część 2]

[czytaj część 1]

IV. DOCUMENTS

1. RAPPORT..... DU 29 NOVEMBRE 1939

Entre Bydgoszcz et Gniezno, à peu d'exception près, toutes les églises sont fermées, les biens appartenant à l'église sont en grande partie confisqués, il n'y a plus de fonctions religieuses et les capitaux des églises sont en partie enlevés. Les hommes meurent sans sacrements. Le Vicaire Général, qui fait de son mieux, na pas la possibilité d'envoyer de nouveaux prêtres, parce qu'on les arrête immédiatement, on les chasse, il arrive même qu'on les injurie et les bat. On considère un certain nombre de paroisses comme étant «aufgehoben» (supprimées).

Les Allemands disent clairement dans leurs discours qu'ils sont les maîtres des territoires occupés et que les Polonais sont leurs esclaves. Les paysans sont chassés sans miséricorde de leurs terres, même si la famille s'y trouve depuis des siècles, et on ne leur permet pas d'emporter la moindre chose. Ainsi dans des villages près de Szubin et Inowroclaw, qui étaient des pays polonais sans un seul allemand, on ne rencontre plus aucun polonais aujourd'hui.

Des villes, on expulse les commerçants, toute la classe intellectuelle, les artisans, en un mot tous ceux qui ont quelques moyens d'existence. On leur défend d'emporter ce qui leur appartient; ils doivent abandonner leur lit, leur linge et peuvent emporter avec eux seulement l'habit d'hiver qui les revêt. On leur dit parfois de prendre avec eux leur argent et leurs bijoux, mais dans les camps de concentration tout cela est confisqué au cours d'une minutieuse révision. Leurs habitations, ateliers etc. sont donnés à des Allemands venant des pays baltes, de la Voihynie et de l'Ukraine.

Les Allemands agissent selon un plan diabolique suivant lequel il faut expulser tous les Polonais de la Poméranie, de la Posnanie et de la Silésie. Peuvent y rester seulement les domestiques et les ouvriers. Si de quelque part ne nous vient quelque appui moral, nous sommes tous condamnés à périr. C'est là seulement une question de temps; aujourd'hui ou demain nous subirons ce sort. Nos églises seront prises par les protestants. Et si parmi les Allemands venus de la Baltique ou de la Voihynie il y a des catholiques, ceuxci seront remis aux soins de prêtres venus exprès d'Allemagne.

L'Eglise comme telle rentre dans les catacombes. On entend les confessions et on donne la sainte communion clandestinement. Les mariages civils des Polonais ne se font plus depuis un mois, de telle manière que le curé peut bénir le mariage seulement en secret et dans des cas exceptionnels, s'exposant d'ailleurs à des peines sévères.

A Bydgoszcz il y a en ce moment plus de liberté après les atrocités qui y ont été commises. On ne connaît pas le nombre des hommes fusillés, parce que leurs corps ne furent pas remis aux familles et que rarement on publie les exécutions qui ont eu lieu. L'Eglise aussi jouit de plus de liberté maintenant à Bydgoszcz, mais la langue polonaise est défendue dans les fonctions religieuses. On a introduit une prière obligatoire publique pour Hitler.

Nos jeunes gens et en partie nos jeunes filles au-dessus de 14 ans sont envoyés en Allemagne; c'est le dimanche après la messe qu'on les arrête aux portes des églises; chaque semaine part un groupe.

La Gestapo gouverne l'Eglise. Dans l'Archidiocèse de Gniezno la curie épiscopale ne travaille pas, sa caisse est scellée, ainsi 80 mille zlotys sont sous arrêt. Le tribunal métropolitain ne fonctionne pas. Aux prêtres il est défendu de s'éloigner de Gniezno. Il n'est pas permis d'envoyer des prêtres aux postes vacants. Le chanoine Brasse est depuis quatre semaines dans un camp de concentration. Le chanoine mitre Styczynski fut chassé de sa maison. Le chanoine Formanowicz a dû quitter sa maison, le chanoine Tloczynski est dans un camp de concentration. Le séminaire archiépiscopal est dissous et occupé par des soldats. Les biens du Séminaire ont été mis sous séquestre sans préavis. La cathédrale de Gniezno est fermée; le motif: il faut la faire examiner par une commission pour édifices.

Le doyen Zablocki de Gniezno a été fusillé, sa maison paroissiale occupée, sa fortune séquestrée. Les prêtres en retraite ont été chassés de leur maison et se cachent auprès des gens pauvres. Les Sœurs de Sainte-Elisabeth ont dû abandonner leur maison de retraites; les Conventuels chassés de leur monastère ont été enfermés dans un camp de concentration; leur église est restée ouverte jusqu'ici.

A Bydgoszcz on ne sait rien de certain sur le sort du chanoine Schulz; probablement il est fusillé; on craint de même pour le chanoine Casimir Stepczynski. Les vicaires Wiorek et Szarek, Lazaristes, furent fusillés; tous les autres Lazaristes sont en prison; dans leur église, qu'on a fermée sous prétexte que la coupole va s'écrouler, les soldats ont fait des orgies. Des prêtres de la paroisse Gniewkow, qui furent tous mis en prison, on n'a plus aucune nouvelle. Le prêtre Skrzypczak tomba sous des coups de fusil. Le curé Domachowski fut emprisonné et puis obligé à travailler à la réparation d'un pont, immergé dans l'eau jusqu'à la ceinture. Le clergé de la paroisse d'Inowroclaw fut mis en prison; on ne sait ce qui est arrivé d'eux; quelques-uns furent déportés en Allemagne. Le chanoine Kubski est en prison à Weimar Buchwalde. Le chanoine Jaskowski est mort en prison. Les prêtres Dabrowski et Boic furent d'abord obligés à travailler dans une fabrique de sucre, puis arrêtés. Le prêtre de Chometowo fut emprisonné et obligé de casser des pierres dans la rue. Le prêtre Janke de Jaktorowo fut fusillé. Les prêtres de Kcynia furent tous immédiatement déportés; l'église est fermée depuis deux mois. Le prêtre Soltysinski Romuald de Rzadkwin est mort en prison. A Strzeino on tint en prisons 18 prêtres; d'aucuns furent libérés, d'autres déportés. Le prêtre Cichowski de Sokolniki est en prison depuis le début, on ne connaît pas le sort qu'il a subi. Le prêtre Namyslowski fut battu; par des vexations inhumaines on a voulu l'obliger à profaner la croix; il fut transporté demi-mort à Wrzesnia, depuis lors plus aucune nouvelle. Le prêtre Smolinski de Morzewo fut emprisonné et il doit ramasser les pommes de terre. A Nakïo le curé Geppert et les vicaires Chojnacki et Domek furent emprisonnés et se trouvent probablement à Weimar Buchwalde; l'église est fermée, le patrimoine de l'église confisqué; le prêtre Chojnacki fut obligé de transporter le charbon par les rues de Naklo. Le prêtre Koncewicz, d'abord en prison à Gniezno, fut ensuite déporté en Allemagne. Le chanoine Schwartz fut d'abord mis en prison, puis interné. Le prélat Schoenborn est en prison. Le prêtre Lewicki de Goscieszyn est fusillé. Les prêtres internés de la paroisse de Trzemeszno ont été employés à détruire une synagogue. Dans le district de Znin on ne célèbre plus la messe depuis deux mois; tous les prêtres ont étç arrêtés; il est défendu dadministrer les sacrements. Le prêtre Zenon Niziolkiewicz a été fusillé. Les prêtres Rolski et le vicaire Nowicki aussi. Maintenant les prêtres de Znin sont forcés de casser des pierres dans les rues.

2. RAPPORT.... DU 30 DÉCEMBRE 1939

1. Les livres paroissiaux sont emportés. Les biens ecclésiastiques sont aux mains des «Treuhàndier»(régisseurs officiels). Les églises sont fermées dans les districts de Znin, Szubin, Wyrzysk, Wrzesnia. Les cathédrales de Gniezno et de Poznan sont fermées également; dans cette dernière ville sont aussi fermées la collégiale Sainte-Marie-Magdeleine et l'église des Pères Jésuites. A Gniezno il est défendu d'entendre les confessions. En dehors de Bydgoszcz il n'est permis d'ouvrir les églises que le dimanche de 9 àll heures. Durant la semaine on permet dans quelques églises paroissiales une messe pour les morts. On commence à célébrer la messe dans les maisons en secret, c'est là qu'on confesse et distribue la sainte Communion; les sermons ne se font plus; a l'église on ne chante pas. Cette situation empire partout. Mais à Bydgoszcz on a plus de tranquillité.

Dans le séminaire de Gniezno habitent des soldats, dans celui de Poznan il y a une école pour la police.

Des centaines de croix et de statues érigées le long des routes ont été détruites et profanées. On a abattu les monuments du Sacré-Cœur à Poznan et à Bydgoszcz. Les prêtres Zablocki, Rolski, Nowicki Ladislas, Nowicki Casimir, Niziolkiewicz, Janke, Jakubowski, Lewicki et deux LazaristesdeBydgoszcz ont été fusillés. Le prêtre Breczewski fut atteint d'une bombe. Les prêtres Domaradzki et Jaskowski sont morts en prison. L'un ou l'autre prêtre se cache parmi le peuple par crainte des vexations. Un certain nombre de prêtres fut déporté en Allemagne, d'autres sont en prison ou dans les camps de concentration à Gorna Grupa, à Gniezno et en Allemagne. Toujours plus nombreux sont les prêtres qui sont exilés dans la Pologne centrale.

Les Conventuels, les Mineurs, les Jézuites, les Pères du Saint-Esprit et des Lazaristes ont perdu leurs maisons. Un grand nombre de maisons ont été enlevées aux Sœurs de Saint-Vincent de Paul, aux Sœurs de l'Immaculée Conception, aux Sœurs de Sainte-Elisabeth.

2. La population polonaise est persécutée d'une manière barbare. Le nombre des fusillés monte à des milliers. Les emprisonnés se comptent par dizaines de milliers. Dans les prisons se passent des choses épouvantables. Ainsi à Bydgoszcz les prisonniers devaient demeurer la figure sur le pavé de ciment glacé, ils furent battus jusqu'à perdre conscience, et continuellement menecés d'être fusilles.

On fait de véritables coups de filet pour attrapper la jeunesse qu'on déporte en Allemagne.

On est occupé à faire des déportations en masse des Polonais dans le «Gouvernement Polen», et de cette façon ils perdent tout leur avoir, la terre, la maison, le mobilier, la boutique, les vêtement, linge et argent, d'un coup ils deviennent mendiants. Dépouillés ainsi de tout, tous sont dirigés vers les «wojewodes » centrales, où déjà l'on manque de tout; au printemps beaucoup y mourront de faim.

Voici le système tel qu'on le pratique. La police envahit la maison et tous doivent en sortir en l'espace de quelques minutes, pour un.camp de concentration, d'où malgré le plus rude hiver, ils sont transportés vers l'Orient dans les vagons à bestiaux. J'ai vu partir 450 familles de Gniezno, d'Inowroclaw plus de mille. En même temps furent exilés des milliers de familles de Bydgoszcz, Poznan, Znin, Janowiec, Witkowo, Powidz, Mogilno. Les exilés partent en proie au désespoir comme s'ils allaient au devant de la mort.

3. Faits particuliers.

La Gestapo faisant des perquisitions à domicile, y dépose parfois des revolvers afin de pouvoir ensuite arrêter les habitants. Cela est arrivé p. ex. le 11 novembre dans la maison paroissiale de Lopienno.

De la ville de Znin partirent pour l'orient, le 5 décembre et plus tard, environ 1500 personnes. D'abord elles furent réunies dans trois salles. Le propriétaire de Cerekwica, Unrug, appartenant à la noblesse, souffrait de paralysie depuis quelque temps déjà; il fut transporté avec les autres et couché sur le pavé dans une des salles. D'abord on avait permis que chacun prenne avec soi une valise, mais en montant dans le train une partie du bagage fut confisqué brutalement. On avait permis d'emporter 200 zlotys, mais en passant la frontière du «Generalgouvernement Polen», les exilés furent soumis à une nouvelle perquisition; on leur vola tout, ne laissant à chacun que 20 zlotys. Sous prétexte de chercher de l'argent caché, on fit subir aux femmes des visites corporelles fort gênantes.

On cherche à disperser les membres d'une famille: le père est déporté en Allemagne ou se trouve en prison, les fils sent emmenés en Allemagne, la mère avec les petits enfants sont exilés, condamnés au vagabondage et à mendier leur pain.

Les prisonniers sont soumis à des vexations incroyables. Il y en a qui perdirent la raison. Trois prêtres furent enfermés la nuit du 19 au 20 octobre dans une porcherie. A Gniezno un soldat entra dans une cellule à minuit, appela un prêtre emprisonné, l'amena dehors, en disant: «Venez, maintenant on va vous fusiller». Le pauvre homme recommanda son âme à Dieu, alors le soldat lui dit: «Jetzt kannst du wieder schiafen gehen». (Tu peux aller maintenant de nouveau te coucher.)

Les croix furent enlevées des écoles. A Bydgoszcz les écoles sont réouvertes mais l'enseignement se donne en allemand; et on n'y enseigne pas la religion.

3. LETTRE DU 31 DÉCEMBRE 1939.

...Mes parents m'écrivent que les pleurs et les gémissements des moribonds sont déchirants parce qu'à cause du manque de prêtres ils meurent sans sacrements. Quand donc comencera le jugement de Dieu Tout-puissant sur ces assassins de la vie et des âmes immortelles?

Même des Allemands autrefois honnêtes perdent maintenant le sentiment moral. De ... (diocèse de Poznan) je reçois la nouvelle que le ... rencontra il y a peu de jours dans ses propres étables contenant des chevaux de race, le baron ... avec sa femme, ses voisins, qui étaient en train de choisir les chevaux qu'ils prendraient pour leurs étables. A la demande de ce qu'ils faisaient là, ils répondirent qu'ils étaient venus pour prendre quelques chevaux et que cela était permis maintenant aux Allemands à l'égard des Polonais...

4. RAPPORT DU 26 DÉCEMBRE 1939.

Quant à Poznan:

La hiérarchie et l'organisation de l'église sont persécutées. Son Excellence Mgr Dymek est arrêté dans sa maison. A Poznan il y a encore 25 % du clergé, en grande partie des jeunes vicaires. Du chapitre métropolitain environ cinq membres sont encore présents parmi lesquels Mgr Pradzynski, gravement malade, le chancelier Jedwabski et deux chanoines allemands. Le reste du clergé est, ou déporté dans le «Generalgouvernement Polen», ou tenu dans les camps de concentration, ou en prison. Ces derniers sont de vrais martyrs. La prison la plus dure est celle du Fort VII de Poznan, où les détenus sont maltraités et battus.

La cathédrale, la collégiale et l'église des Jésuites sont fermées. La collégiale, paraît-il, servira de salle de concert. L'église des Conventuels est réservée aux Allemands. On permet de dire la messe seulement le dimanche entre 9 et 11 heures. Il n'y a pas de sermon. Durant la semaine on dit parfois une messe pour les morts. Comme on ne délivre pas de contrat de mariage civil aux Polonais, on ne bénit pas les mariages.

Les Sœurs ont été .chassées des hôpitaux. Les organisations de bienfaisance catholique sont dissoutes et leur patrimoine confisqué. La fondation Twardowski est confisquée; les vieilles dames furent placées dans la maison des Jésuites où elles vivent des restes de leurs propres ressources.

5. RAPPORT DU 10 DÉCEMBRE 1939.

A Poznan l'expulsion des Polonais de leurs maisons se fait dans les conditions pitoyables. A 19 h. 30 on éteint la lumière dans les rues et dans les maisons, et alors commence la chasse aux Polonais; chaque nuit on en déporte 500 et plus. Les pauvres gens ne dorment pas, mais se tiennent dans les chambres dans les ténèbres prés des fenêtres, attendant que vienne leur tour. Ils se revêtent de leurs habits les plus chauds pour ne pas mourir de froid dans le camp, car généralement il n'est pas permis d'emporter quelqu'autre objet, surtout des vêtements de laine. Il faut abandonner immédiatement la maison comme on se trouve vêtu; si quelqu'un n'est pas prêt, on l'emmène tel quel. Personne n'est admis à voir quelqu'un qui se trouve dans le camp de concentration, il n'est pas permis de lui porter à manger. Le commandant est presque toujours ivre, il est facile de s'imaginer ce qui se passe.

A Poznan il n'y a plus de magasins ou ateliers polonais; plus de propriétaires polonais; tous ont été expropriés ou chassés sans aucune formalité.

Mgr. L'Evêque Dymek est interné, il n'a pas de quoi vivre. L'évêché et les archives sont occupés par la police. La caisse est scellée. La cathédrale et la Collégiale sont fermées; cette dernière, paraît-il, sera détruite ou destinée à d'autres usages. Parmi les prisonniers ou ceux qui sont dans les camps de concentration on compte maintenant environ soixante-dix prêtres. De ceux-ci on en déporte de temps en temps un certain nombre dans le «Generalgouvernement Polen». Exception faite pour les faubourgs, il n'y a plus aucun curé à Poznan. Parmi les chanoines, sont en prison Zborowski depuis le 1er octobre, Rucinski et Szreybrowski, Mgr Pradzynski qui est gravement malade, mais surveillé. Les Pères Jésuites et Conventuels sont déportés; les Sœurs de Saint-Vincent de Paul sont chassées de leurs maisons. Les Sœurs de Sainte-Elisabeth sont reléguées dans une partie de leur maison. Dans les hôpitaux on trouve les «Hitlerschwestem».

L'arrestation et la déportation des prêtres se fait tellement à l'improviste que la plupart du temps il n'y a pas moyen de sauver le Très Saint Sacrement. Quand la police n'arrive pas à trouver un prêtre qui s'est caché, elle menace de mort les autres, au cas où elle ne le découvrirait pas. La maison éditrice Saint-Adalbert, l'imprimerie et la fabrique de papier ont été confisquées.

La Gestapo en veut surtout à l'Action Catholique dont elle a confisqué tout le patrimoine. Le président national et le personnel des bureaux sont en prison.

Les croix et les statues qui ornaient les rues et donnaient un caractère catholique au pays, sont détruites; on démolit même les statues des saints qui se trouvent sur les maisons et dans les jardins privés. Dans quelque district on confisque les cierges des églises.

Dans l'archidiocèse de Poznan il y eut d'épouvantables massacres en masse, à Kostrzyn, groda, Srem, Koscian, Gostyn et dans d'autres villes et villages, où l'on fusilla la plus haute noblesse, la classe intellectuelle et aussi les prêtres. Hélas, presque chaque jour je reçois la nouvelle d'autres massacres, mais on ne les publie plus.

L'intérieur du palais primatial de Poznan fut dévasté, les ornements de la chapelle abattus, les objets de culte détruits, le mobilier en grande partie démonté. On emporta les linges, le vin, les peintures; on brûla les actes et les livres. Quand la Généralité apprit ces faits, plusieurs soldats furent punis et on donna l'ordre de remettre dans le palais tout en place, autant que la chose était possible; maintenant le palais est fermé. 


Druk: Situation religieuse dans les Archidioceses de Gniezno et de Poznañ, Roma 1940, pp. 31;
także: Dzieła, s. 695-701. 

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